Le rappeur Lacrim vient de sortir un documentaire sur les Rohingyas, cette minorité musulmane originaire de Birmanie. Il s’est rendu plusieurs fois dans les camps de réfugiés, au Bangladesh. “En ce moment je suis un peu fatigué de la musique… Tu vois, en ce moment j’ai… En ce moment je suis un peu fatigué“, explique l’artiste. Le rappeur souhaite laisser de côté sa carrière musicale pour pour se “recadrer”. Aussi, il éprouve le besoin de “voir un peu ce qui se passe de l’autre côté du monde, la misère des gens et tout.”
Un élément déclencheur
Lors de son voyage au Bangladesh, Lacrim a rencontré Adjida, une jeune réfugiée dont le destin le bouleverse. Il lui rend même hommage dans un morceau de son dernier album. “Parmi les 500 enfants, 600 enfants que j’ai pu rencontrer cette semaine-là, j’ai eu un spécial feeling avec elle“, se souvient Lacrim. Une rencontre forte qui lui a fait se rendre compte de nombreuses réalités. Une leçon de vie. “Moi je sais que j’ai une vie, elle n’a pas été facile. Vraiment pas. Mais… Ma vie c’est vraiment de la rose comparée à la sienne“, explique Lacrim avec émotion, avant de conclure : “Donc souvent, je pense à elle. Elle a changé beaucoup de choses dans ma vie.“
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