Le Royaume-Uni continue d'accorder la priorité au Vietnam pour avoir accès aux vaccins

Le vice-ministre des Affaires étrangères To Anh Dung s’est entretenu jeudi avec le secrétaire d’État britannique aux affaires étrangères pour l’Asie Nigel Adams, en visite de travail au Vietnam.

Appréciant le développement approfondi du partenariat stratégique Vietnam-Royaume-Uni, le vice-ministre To Anh Dung a demandé au Royaume-Uni de continuer d’accorder la priorité au Vietnam pour avoir accès aux vaccins et de fournir des équipements médicaux pour l’aider à repousser le COVID-19.

Selon Nigel Adams, le Vietnam est l’un des partenaires de premier rang du Royaume-Uni dans la région. Il a émis le souhait de renforcer la coopération intégrale avec le Vietnam dans la politique, l’économie, la sécurité et la défense, etc. dans le contexte ou le Royaume-Uni tourne son attention vers la zone indopacifique.

A cette occasion, les deux parties ont convenu de renforcer les échanges de délégations de haut rang, ainsi que les mécanismes de coopération importants dont le Dialogue stratégique entre le Vietnam et le Royaume-Uni de niveau vice-ministériel des Affaires étrangères.

Concernant la coopération économique, elles ont souligné la nécessité de collaborer étroitement pour promouvoir et profiter des opportunités offertes par l’Accord de libre-échange entre le Vietnam et le Royaume-Uni (EVFTA), en vue de créer une percée dans les secteurs tels que l’économie numérique, les cités urbaines intelligentes, le secteur bancaire, le développement des énergies renouvelables, etc.

Les deux parties ont été unanimes à continuer de collaborer étroitement au sein des forums multilatéraux, notamment le Conseil de sécurité de l’ONU, le Dialogue Asie-Europe (ASEM).

Le secrétaire d’État britannique a souhaité que le Vietnam continue de soutenir le Royaume-Uni dans ses efforts pour devenir un partenaire de dialogue de l’ASEAN et dans les négociations pour adhérer à l’Accord global et progressif de partenariat transpacifique (CPTPP).

Les deux parties ont discuté des questions régionales et internationales d’intérêt commun. Elles ont souligné l’importance de la garantie de la liberté de navigation maritime et aérienne, la sécurité et la paix en Mer Orientale, ainsi que le respect du droit international dont la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) de 1982.

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