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Hong Kong : la police offre des récompenses de 117 000 euros pour l'arrestation de dissidents en exil

La police de Hong Kong provoque la colère de Londres et Washington en réitérant des primes en espèces pour la localisation et l’arrestation de cinq militants pro-démocratie en exil.

Hong Kong poursuit la chasse aux opposants au-delà de ses frontières. Cinq militants pro-démocratie en exil sont même dans le collimateur des autorités. Le département de la sécurité nationale a diffusé leurs portraits jeudi 14 décembre, lors d’une conférence de presse. Les cinq activistes sont accusés d’incitation à la subversion et de collusion avec des forces étrangères. Ce sont donc des traîtres qui mettent leur pays en danger, même depuis l’étranger. Ils viennent compléter une liste établie en juillet, qui compte déjà huit noms d’autres militants, considérés comme fugitifs. Un million de dollars hongkongais, soit plus de 117 000 euros, sont même promis, depuis la création de cette liste, en échange de toute information permettant leur arrestation.

Quelque 90 000 Honkongais partis en exil

Hong Kong, comme Macao, fait partie des deux « régions administratives spéciales » de la république populaire de Chine. En 2019, les habitants s’étaient soulevés contre un projet de loi sur l’extradition des opposants politiques en Chine. Après des excuses officielles et surtout l’abandon du projet de loi, les protestations avaient malgré tout continué, revendiquant plus largement la non-ingérence de Pékin dans le processus démocratique.

Mais en mai 2020, le gouvernement chinois a serré la vis en étendant à Hong Kong la loi sur la sécurité nationale, déjà appliquée à Macao depuis 2009. Cette loi, qui a notamment pour objet l’interdiction de « la subversion, la sédition et la sécession » a entraîné l’arrestation de milliers de manifestants, ainsi que l’exil de près de 90 000 Hongkongais entre juin 2020 et juin 2021, vers l’Australie, le Japon, Taïwan ou encore le Royaume-Uni.

Un « mépris flagrant » des normes internationales

En vertu de son…

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Avec jusqu'à 45 degrés à l'ombre, l'Asie du Sud-Est suffoque sous la canicule

Depuis plus de deux mois, maintenant, une vague de chaleur extrême s’abat sur la région et les pénuries d’électricité sont de plus en plus nombreuses.

L’histoire se passe jeudi 2 juin, à Hanoï, au Vietnam. Elle a pour décor un centre commercial hypermoderne, le Aeon Mall. Ce jour-là, des milliers de personnes investissent alors les allées. Mais pas pour faire du shopping, pour profiter de la climatisation : des jeunes, des vieux, des parents avec leurs enfants sous le bras, équipés de grands plaids pour s’asseoir, de quoi manger, jouer et s’occuper plusieurs heures en attendant que l’électricité revienne dans leur quartier.

>> Canicule : il est urgent d’adapter les villes aux futures vagues de chaleur

Débordé par l’afflux de ceux qu’on pourrait appeler « des réfugiés climatiques temporaires », incapables de rester chez eux en raison de la chaleur, le centre a fini par leur ouvrir une grande salle bien fraîche. Tout le week-end, les habitants sont venus y dormir à même le sol, se reposer, et surtout se protéger du coup de chaleur parfois mortel en faisant redescendre leur température corporelle.

Ces derniers jours, dans le nord du Vietnam, le thermomètre a connu des pointes à 44°C. Conséquence : la demande d’électricité a grimpé en flèche, +22% à Hanoï entre avril et mai selon la compagnie d’électricité, qui, pour assurer la sécurité du réseau, est contrainte de multiplier les délestages et les coupures.

Ces derniers jours, dans le nord du Vietnam, le thermomètre a connu des pointes à 44°C. Conséquence : la demande d’électricité a grimpé en flèche, +22% à Hanoï entre avril et mai selon la compagnie d’électricité, qui, pour assurer la sécurité du réseau, est contrainte de multiplier les délestages et les coupures.

Toute la région touchée

Le South China Morning Post, le quotidien de Hong Kong qui dresse un état des lieux de la région, donne la parole au directeur d’un Institut de santé…

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Un avocat déclare que les restrictions imposées par Taïwan aux migrants de Hong Kong sont « déraisonnables »

Un avocat expérimenté en droit de l’immigration a dénoncé les autorités taïwanaises au sujet des restrictions en cours sur les migrants de Hong Kong, qui semblent aller à l’encontre de l’opposition virulente de son gouvernement démocratique au traitement de la dissidence par la Chine dans la ville.

Bien qu’il soit théoriquement possible pour un Hongkongais d’obtenir la résidence à Taïwan dans l’année suivant son arrivée avec un visa différent, beaucoup ont des liens avec la Chine continentale – qui a menacé à plusieurs reprises d’envahir Taïwan – ou qui ont servi dans le gouvernement de la ville trouvent leurs cas traîner beaucoup plus longtemps que cela, a déclaré l’avocat Lee Rih-chun à Radio Free Asia.

« Ils ne veulent tout simplement pas qu’ils obtiennent la résidence dans un délai d’un an – les soi-disant raisons qu’ils donnent pour cela ne sont que des mots vides de sens », a déclaré Lin, qui s’est spécialisé dans les affaires d’immigration au cours des six dernières années.

« Ils ne devraient pas laisser tout le monde postuler, seulement pour découvrir que cela ne prend pas un an, mais trois ou quatre, et ils pourraient ne pas l’obtenir de toute façon », a-t-il déclaré.

Taïwan a officiellement modifié ses règles d’immigration en 2020 pour permettre aux personnes nées en Chine de demander la résidence aux côtés d’autres résidents de Hong Kong et de Macao, dans le cadre d’un ensemble de politiques offrant une voie d’immigration aux personnes ciblées pour l’expression pacifique de leurs opinions politiques en vertu d’une loi draconienne sur la sécurité nationale.

Mais Lin a déclaré que le département de l’immigration ne semble pas avoir reçu le mémo.

« Ils ont rendu les règles publiques au monde entier », a-t-il déclaré. « Pourquoi alors le gouvernement… n’obéit-il pas à la loi? »

‘Fouiner’

Plus tôt ce mois-ci, le bureau de l’immigration a publié, puis supprimé, de nouvelles règles interdisant aux Hongkongais à Taïwan de participer à des manifestations ou à des campagnes électorales, de donner des interviews aux médias ou « d’entrer, de se faufiler ou de prendre des photos ou des vidéos dans les propriétés militaires et de défense nationale ».

Le Conseil des affaires continentales s’est ensuite distancié des règles, affirmant seulement que les Hongkongais n’avaient qu’à se conformer à la loi taïwanaise en vigueur.

Une Hongkongaise qui a donné le surnom de Sally a dit qu’elle craignait de contrarier les autorités et d’être expulsée.

« Après avoir lu ce document, j’ai pensé qu’il serait peut-être plus sûr pour moi de retourner à Hong Kong que de rester à Taïwan », avait-elle déclaré à Radio Free Asia à l’époque.

Pendant ce temps, les candidats à la résidence permanente avec des liens avec la Chine ou des antécédents officiels sont tenus de subir des périodes de « surveillance » après leur arrivée, violant leur droit légal à une décision en temps opportun, a déclaré Lin.

Ils sont également confrontés à des entretiens répétés et intrusifs sur la justification de…

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La police de Hong Kong affirme que l’art du caricaturiste nuit à son image

La police de Hong Kong a exprimé ses « vives inquiétudes » au journal de la ville Ming Pao concernant ce qu’un porte-parole a qualifié de caricature « trompeuse » du satiriste politique Zun Zi qui ridiculisait les politiques d’éducation autoritaires, ont rapporté les médias de la ville.

La caricature de Zun Zi, publiée mardi, montre un policier entièrement vêtu d’une tenue anti-émeute dans une école demandant : « Qu’ont fait les élèves aujourd’hui, directeur Chan ?

L’enseignant énumère les diverses infractions des élèves, notamment la perte de gommes et la réponse aux enseignants.

Le dessin animé a été publié à la suite d’une affaire très médiatisée dans laquelle 14 élèves du secondaire ont été suspendus pendant trois jours pour ne pas s’être présentés à une cérémonie de lever du drapeau à l’école St Francis Xavier dans le district de Tsuen Wan.

En vertu d’une loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin à la mi-2020, les autorités de Hong Kong ont mené une vaste campagne de répression contre les militants pro-démocratie, dont beaucoup sont étudiants dans des universités et d’autres établissements d’enseignement.

Des étudiants font partie des dizaines de militants arrêtés, l’activisme sur les campus a été interdit et les écoles sont sous pression pour ajuster leur programme afin d’inculquer le nationalisme et la fidélité au Parti communiste chinois au pouvoir.

La caricature de Zun Zi pourrait donner aux lecteurs l’impression trompeuse que la police de Hong Kong serait déployée pour gérer les petits problèmes du campus, a écrit le porte-parole de la police Joe Chan à Lau Chung Yeung, rédacteur en chef de Ming Pao, selon des informations dans la ville.

« Les fausses descriptions dans [the cartoon] pourrait amener le public à mal comprendre le travail de la police. Non seulement ils nuisent à l’image de la Force, mais ils nuisent également à la coopération entre la police et le public, ainsi qu’à notre efficacité dans la répression des crimes », a déclaré la lettre de Chan, citée dans le Hong Kong Free Press.

Le dessin animé est resté sur le site Web de Ming Pao mercredi, tandis que le comité de rédaction de Ming Pao a publié une déclaration indiquant que le journal « continuerait à fournir un contenu d’actualités précis et crédible aux lecteurs dans un esprit professionnel et à aider les chroniqueurs à fournir un travail professionnel ».

Hong Kong a chuté dans le monde liberté de presse classement à la suite d’une répression à l’échelle de la ville contre la dissidence en vertu de la loi sur la sécurité nationale.

S’adressant à RFA Cantonais lorsque la loi sur la sécurité nationale de Hong Kong a été promulguée pour la première fois en 2020, Zun Zi a déclaré que le gouvernement local de Hong Kong avait coopéré avec Pékin pour adopter la loi sur la sécurité nationale, qui avait un effet dissuasif sur la société.

« Maintenant, nous devons faire attention quand nous rions. Il faut être habile…

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Xi Jinping en visite à Hong Kong, symbole du contrôle chinois désormais total sur la ville

Ce déplacement du président chinois intervient à l’occasion des 25 ans de la rétrocession de la ville par les Britanniques. Et cette visite est l’aboutissement de la reprise en main totale du territoire par Pékin.

La scène avait quelque chose de surréaliste, comme un vieux film dans un décor de carton-pâte. Il était 15h15 à Hong Kong, 9h15 à Paris, jeudi 30 juin, lorsque Xi Jinping est arrivé en train à la nouvelle gare de la ville, accueilli par des flonflons un peu surannés. La gare avait été totalement vidée avant son arrivée : seuls présents dans les immenses halls désertés, des officiels triés sur le volet, quelques centaines d’enfants et de jeunes brandissant des fanions rouges et des danseurs en tenue de dragons ou de lions.

Autant de personnes, y compris les enfants, placées à l’hôtel en quarantaine stricte depuis une semaine, pour éviter toute contamination. Hong Kong a été très touché par le variant Omicron et compte encore 2 000 cas par jour. Après avoir enlevé son masque FFP2, XI Jinping, dont c’est le premier déplacement en dehors de Chine continentale depuis deux ans, est ensuite monté seul sur une estrade, au fond de l’un des halls de la gare, le tout à une bonne vingtaine de mètres des caméras de télévision. Le temps de prononcer un premier discours où il salue la capacité de Hong Kong, à « renaître de ses cendres ».

Sécurité maximale dans la ville

Les mesures de sécurité sont drastiques dans la ville à l’occasion de cette visite.  Sécurité sanitaire : l’obsession du Zéro Covid reste le mantra du pouvoir chinois. Et sécurité tout court : plusieurs quartiers de la ville de 8 millions d’habitants ont été fermés. Même chose pour plusieurs sites publics que doit visiter Xi Jinping, des sites dont les employés sont invités à travailler à distance. Neuf personnes ont été arrêtées ces derniers jours, les journalistes accrédités sont triés sur le volet.

Les mouvements prodémocratie…

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L'Église catholique de Hong Kong renonce à célébrer des messes à la mémoire des massacres de Tiananmen

C’est un nouvel indicateur de la chape de plomb chinoise qui s’est abattue sur la ville. L’une des dernières traces de la commémoration des massacres de Tiananmen en juin 1989 va disparaître : pour la première fois en 33 ans il n’y aura pas de messes du souvenir ce samedi 4 juin.

C’était un rituel : tous les 4 juin, depuis 33 ans, l’église catholique de Hong Kong organisait des messes à la mémoire des victimes de la répression après les manifestations de 1989 sur la place Tiananmen à Pékin : de l’ordre de 10 000 morts. C’est terminé. Il n’y aura aucun office catholique de commémoration ce samedi 4 juin, dans une ville qui compte pourtant près de 500 000 catholiques. Les organisateurs expliquent « ne pas vouloir enfreindre la loi ». Ils font référence à la loi sur la sécurité nationale entrée en vigueur il y a deux ans à Hong Kong.

L’an dernier, l’Église avait malgré tout défié les autorités en organisant sept messes dans sept paroisses différentes. Mais elle avait subi des menaces et des intimidations, avec notamment des banderoles déployées devant les paroisses en question. Des messages dénonçant « les sectes qui invitent au chaos » ou montrant la figure emblématique du cardinal Zen, affublée d’un diable avec des fourches. En 2021 toujours, l’Église avait également enlevé toute référence directe aux mots « lok sei », souvent utilisée en Chine en référence à Tiananmen, parce que ça veut dire 6-4, en référence à la date de la répression, le 4 juin, 6e mois de l’année. C’était le chant du cygne. Cette année, il n’y aura donc rien du tout.

L’effacement progressif de l’Histoire

Ces messes étaient sans doute la dernière référence visible à Tiananmen car tout est effacé progressivement par le pouvoir de Pékin. Sur le sol chinois, ça fait déjà belle lurette. Le sujet est totalement tabou. Il n’existe plus dans les manuels d’Histoire. À Hong Kong, jusqu’à la loi sur la…

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Le départ à la retraite du chef du China Global Times: un acte difficile à suivre

« Washington a considérablement accru sa présence en mer de Chine méridionale et est intervenu dans le processus politique ici », a déclaré un homme d’âge moyen vu dans un clip vidéo, parlant lentement et calmement dans un anglais fortement accentué, les yeux fixés sur la caméra.

Vêtu d’une chemise bleu sarcelle foncé et arborant une simple coupe de cheveux sur le devant, l’homme avait l’air bénin, presque humoristique. Mais il n’a pas mâché ses mots, qualifiant le discours clé du secrétaire d’État américain Antony Blinken à Jakarta plus tôt cette semaine de « discours peu sincère et superficiel » et de « juste une vieille routine de chant et de danse ».

Il s’agit de Hu Xijin, rédacteur en chef du Global Times – la sœur du tabloïd belliciste du Quotidien du Peuple, porte-parole du Parti communiste chinois – surnommé par certains « China’s Fox News ».

Le Global Times est l’un des deux seuls journaux nationaux de langue anglaise en Chine, bien qu’il soit également publié en chinois. L’autre est China Daily, également publié par le Parti communiste.

Hu faisait son émission vidéo régulière, bien nommée « Hu Says », un jour avant d’annoncer sur le site de microblogging Weibo qu’il se retirait du poste de rédacteur en chef du Global Times, mais qu’il continuerait à contribuer en tant que commentateur spécial.

« J’ai pris ma retraite et mon nouveau rôle est celui de commentateur spécial du Global Times. Je continuerai à parler sur Twitter », a-t-il écrit sur la plateforme américaine, que j’ai interdite en Chine.

« Je sais que beaucoup d’Occidentaux ne m’aiment pas, mais après tout, je suis l’un des principaux influenceurs dans le secteur de l’opinion publique en Chine. Il faut entendre les opinions des deux côtés.

Jusqu’à présent, Hu était le seul rédacteur en chef du Global Times qu’il a aidé à lancer en 2009.

Sous sa direction, il est devenu « le journal le plus franc sur les affaires étrangères » en Chine, comme le décrit le Projet de médias chinois programme de recherche à l’Université de Hong Kong. Et controversé aussi, car il n’a pas hésité à couvrir des histoires considérées comme « politiquement sensibles », comme le massacre de la place Tiananmen en 1989 ou l’assignation à résidence de l’avocat dissident Chen Chuangcheng.

« Dès le jour de son lancement, le Global Times a provisoirement rompu avec la tradition journalistique considérée comme normale dans le paysage médiatique chinois, qui évite d’aborder le conflit et la confrontation », se vante le journal sur sa page « À propos de nous ».

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Journalisme : les atteintes à la liberté de la presse en Birmanie et à Hong Kong

Dans le club des correspondants, franceinfo passe les frontières pour voir ce qu’il se passe ailleurs dans le monde. L’association Reporters sans frontières vient de publier son rapport annuel pour 2021, l’occasion d’aller voir ce qu’il en est à Hong Kong et en Birmanie.

Le rapport annuel de Reporter sans frontières (RSF) a été publié jeudi 16 décembre. Il dresse un bilan du nombre de journalistes détenus, tués, en otage ou disparus, dans le monde. Le rapport de 2021 mentionne un record dans le nombre de journalistes emprisonnés. En tout, 488 journalistes sont derrière les barreaux en 2021. D’après le rapport, c’est principalement le fait de trois régimes dictatoriaux : le Bélarus, en pleine répression après la réélection contestée du président Loukachenko en 2020, la Chine, notamment depuis la vague de répression de Hong Kong, et la Birmanie, puisqu’avant le coup d’État du 1er février, le pays ne détenait que deux journalistes, contre 53 au 1er décembre.

De ce rapport il faut aussi mentionner le nombre record de femmes journalistes détenues. Il y en a un tiers de plus qu’en 2020, soit 60 personnes, dont la lauréate du prix RSF 2021, Zhang Zhan, en Chine. En revanche, on note aussi une baisse du nombre de journalistes tués, passé pour la première fois sous la barre des 50 depuis 2003, et les deux tiers de ces décès sont des assassinats ciblés, et non pas le fruit d’une balle perdue en zone de conflit par exemple.

La Birmanie, l’une des plus grandes prisons de journalistes

La Birmanie rejoint aussi le classement des cinq des plus grandes prisons de journalistes du monde. Depuis le coup d’Etat en Birmanie, les centres de détention et d’interrogation se sont multipliés. Le profil type du journaliste birman emprisonné est un homme, reporter de terrain plutôt que membre du staff, et qui travaille dans une grande ville, Rangoun en tête. Pendant les premiers mois du coup d’État, quand les manifestations…

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