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Bali commence à imposer une nouvelle taxe aux touristes étrangers

Les frais devront être payés en ligne via le portail « Love Bali » et s’appliqueront aux touristes étrangers arrivant à Bali depuis l’étranger ou depuis d’autres régions d’Indonésie.

Protéger « l’île des Dieux ». Bali a commencé, mercredi 14 février, à imposer aux touristes une taxe de 150 000 roupies (10 dollars, soit 9 euros) destinée à préserver l’île indonésienne, ont rapporté les autorités. Les frais devront être payés en ligne via le portail « Love Bali » et s’appliqueront aux touristes étrangers arrivant à Bali depuis l’étranger ou depuis d’autres régions d’Indonésie. La taxe ne s’appliquera pas, en revanche, aux touristes indonésiens. Le gouverneur a estimé que le paiement en ligne permettrait de réduire les files d’attente pour les visiteurs à l’arrivée.

Près de 4,8 millions de touristes ont visité Bali entre janvier et novembre de l’année dernière, selon les chiffres officiels, alors que le secteur touristique de l’île, qui a beaucoup souffert de la pandémie de Covid-19 en raison de la fermeture des frontières, continue à se remettre.

L’île tropicale s’est engagée à sévir contre les incivilités de touristes après plusieurs incidents, notamment des étrangers dénudés dans des temples ou des sites sacrés, qui ont choqué la population de l’île en majorité hindoue. L’année dernière, le gouvernement local a publié un guide destiné aux touristes à Bali expliquant les comportements à éviter.

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Présidentielle en Indonésie: qui est Prabowo Subianto, actuel ministre de la Défense, favori du scrutin ?

Prabowo Subianto, qui s’était déjà présenté en 2014 et 2019 est notamment soupçonné d’avoir ordonné l’enlèvement et la torture de dizaines d’opposants à la fin des années 1990. Il forme un ticket avec le fils du président sortant.

Les 205 millions d’électeurs de la troisième plus grande démocratie du monde ont voté. Les Indonésiens sont appelés au vote, mercredi 14 février, pour choisir leurs maires, leurs députés et leur président. L’organisation d’un tel scrutin représente un énorme défi logistique. En effet, 820 000 bureaux de vote sont disséminés sur trois fuseaux horaires et des milliers d’îles. Les urnes sont amenées par hélicoptère, en bateau, dans des charrettes à bœufs et parfois même à dos d’homme.

Il faut, ensuite, un mois pour venir à bout du dépouillement. Lors des dernières élections de 2019, près de 300 assesseurs sont tout simplement morts d’épuisement, à force de déplier des bulletins jour et nuit. Il n’empêche, depuis la fin de la dictature en 1998, voter est une fête en Indonésie et les taux de participation sont exceptionnels, 83% en 2019.

Un ancien général de la dictature en favori

L’actuel ministre de la Défense, Prabowo Subianto, qui s’était déjà présenté en 2014 et 2019, se présente en favori. Il est largement en tête mercredi de l’élection présidentielle, selon des premières projections issues d’un décompte préliminaire des votes. C’est un ancien général de 72 ans dont le CV comporte quelques tâches. On le soupçonne notamment d’avoir ordonné l’enlèvement et la torture de dizaines d’opposants à la fin des années 1990. À l’époque, il était le gendre du terrible dictateur Suharto.

En 2014, « Prabowo », comme tout le monde l’appelle, se présentait en tenue militaire devant les électeurs. Cette fois-ci, il a utilisé les réseaux sociaux pour changer son image, se rendre sympathique et ça a marché. Une vidéo TikTok, qui le montre tout guilleret en train d’esquisser…

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REPORTAGE. Élections en Indonésie : "On a besoin dès maintenant de la justice climatique", demandent les ONG environnementales

Les organisations pour le climat ont le sentiment de ne pas être considérées par les différents candidats à l’élection présidentielle, qui s’est tenue mercredi dans la troisième plus grande démocratie au monde.

Près de 205 millions d’Indonésiens ont voté, mercredi 14 février, pour élire leur futur président, mais aussi leurs 580 députés et leurs 20 000 représentants régionaux et locaux. Pour l’élection présidentielle, les électeurs devaient départager Ganjar Pranowo, Anies Baswedan et le ministre de la Défense, Prabowo Subianto, ancien rival du président Joko Widodo. À la sortie des urnes, Prabowo Subianto est donné largement en tête avec 55% des suffrages, selon un échantillon de 60% des bulletins, d’après deux instituts de sondage. Si cette tendance se confirme, l’ex-général pourrait être élu dès le premier tour. Mais alors que les bulletins sont dépouillés, plusieurs ONG écologistes partagent leurs doutes quant à l’avenir du pays.


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Si les trois candidats ont beaucoup parlé d’économie et d’emploi, l’environnement et le climat semblent avoir été effacés de la campagne. À l’ONG Walhi, la plus ancienne association écologiste indonésienne, membre du réseau international des Amis de la Terre, les interrogations persistent. « On a besoin dès maintenant de la justice climatique », explique le directeur national de l’association Zenzi Suhadi. Si le prochain président indonésien et sa potentielle politique en matière d’environnement ne sont pas encore connus, les inquiétudes se font bien ressentir. Le plus grand archipel du monde a déjà vu disparaître certaines de ses îles à cause de la montée des eaux.

« Beaucoup de mauvaises politiques »

Dans son bureau à Jakarta, Zenzi Suhadi a rencontré deux des trois candidats à la…

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Indonésie : l'intelligence artificielle s'invite dans la campagne présidentielle

Les Indonésiens sont appelés au vote pour l’élection présidentielle, ce 14 février. Dans le pays, les partis se servent beaucoup de l’intelligence artificielle, quitte à utiliser l’image de présidents décédés.

Si on ramène l’image en France, c’est comme si le général de Gaulle adressait un message de soutien à des candidats sur TikTok. En effet, l’ancien président indonésien, Suharto, décédé il y a 15 ans a été convoqué par l’intelligence artificielle. Il a régné d’une main de fer pendant 3 décennies sur le pays. Il a multiplié les violations des droits de l’homme jusqu’à son départ en 1998, mais pour une partie des Indonésiens, il est resté assez populaire.

C’est pour cette raison qu’un parti politique a utilisé l’intelligence artificielle générative pour le ressusciter le temps de la campagne à travers un deepfake. Des programmeurs ont repris des images d’archives du dictateur, ils ont synthétisé sa voix avec des vieux discours et ils ont fabriqué une vidéo où il appelle à voter pour les candidats de leur formation demain.

La vidéo a été vue par des millions de personnes sur les réseaux sociaux, notamment par les jeunes, puisque l’Indonésie compte près de 280 millions d’habitants et que la moitié des électeurs ont moins de 40 ans.

Une utilisation de l’IA sans limites

Pour l’instant, la loi indonésienne n’a pas rattrapé l’intelligence artificielle, donc l’usage de ces technologies n’est pas vraiment régulé et tous les partis s’en servent. Il n’y a d’ailleurs pas que les fausses vidéos. En effet, plusieurs candidats utilisent aussi des plateformes d’échange de messages animées par l’intelligence artificielle.

Sur les réseaux sociaux, il est possible de poser des questions précises aux équipes de campagne sur un point de leur programme comme l’économie, l’éducation ou la politique étrangère. Mais c’est une machine animée par…

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Indonésie : le bilan de l'éruption du volcan Marapi passe à 23 morts après la découverte du dernier corps recherché

Plusieurs centaines de sauveteurs sont mobilisés. L’éruption, qui a débuté dimanche, est toujours en cours.

Un lourd bilan. L’éruption du volcan Marapi, dans l’ouest de l’Indonésie, qui a débuté dimanche, a fait 23 morts, a déclaré mercredi Abdul Malik, chef de l’agence de recherche et de sauvetage de Padang, après que le corps de la dernière randonneuse encore recherchée a été retrouvé.

Treize randonneurs morts avaient d’abord été retrouvés lundi près du cratère du volcan, tandis que d’autres ont été découverts vivants et descendus des pentes au cours d’opérations de sauvetage compliquées par de nouvelles projections et le mauvais temps. Plusieurs centaines de sauveteurs indonésiens étaient mobilisés pour ces recherches. Au total, 75 randonneurs ont été répertoriés par les autorités depuis samedi, dont 52 ramenés en vie par les secours.

Mais il se peut que d’autres marcheurs aient gravi le volcan sans s’être enregistrés officiellement. Les autorités doivent décider si elles poursuivent les recherches, prévues à l’origine pour durer sept jours, a indiqué un responsable de l’agence nationale de recherche et de sauvetage.

Près de 130 volcans actifs en Indonésie

« Le volcan est toujours en éruption », expliquait lundi Hendri, chef des opérations de secours de Padang. « Nous ne pouvons pas voir la hauteur de la colonne [de cendres] car elle est recouverte par les nuages », a-t-il ajouté. Mercredi dans la journée, des cendres étaient toujours rejetées par le volcan.

L’Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, où la rencontre des plaques continentales provoque une importante activité volcanique et sismique. Le pays compte près de 130 volcans actifs.

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La pneumonie, la grippe aviaire et d’autres épidémies suscitent des inquiétudes quant à une nouvelle contagion en Asie

Les hôpitaux chinois sont inondés d’infections respiratoires, touchant particulièrement les enfants.

Bien qu’elle ne soit pas répandue à l’échelle internationale, des épidémies similaires ont été signalées jusqu’en Irlande.

Mais ce n’est pas la seule alerte de santé publique à l’heure actuelle.

Les cas de COVID-19 augmentent à nouveau, faisant craindre l’émergence d’un nouveau variant alors que les autorités de santé publique chinoises, jamais connues pour leur franchise, n’ont pas révélé grand-chose sur la vague d’infections récente.

Pendant ce temps, la grippe aviaire (H5N1) s’est propagée en 2022-2023, la dernière épidémie ayant été signalée au Japon.

Et les responsables de la santé publique indienne ont travaillé en septembre pour contenir une épidémie du virus mortel Nipah, qui a infecté de nombreuses personnes mais n’a heureusement causé que deux décès.

Le monde est-il prêt à affronter un autre virus transmis des animaux aux humains qui se propage rapidement ? Le monde a-t-il tiré suffisamment de leçons de la dernière pandémie et la Chine est-elle désormais plus transparente ?

Les réponses à ces questions sont loin d’être un « oui » retentissant.

Il est maintenant temps pour les responsables de la santé publique de commencer à mettre en place un partage d’informations plus efficace, une analyse collaborative des données et des plans de réponse afin que les pays ne soient pas pris au dépourvu comme ils l’ont été en 2019 avec le COVID-19.

Décès humains dus à la grippe aviaire

La Chine a déclaré que la recrudescence des infections respiratoires semble être causée par un mélange de bactéries et de virus.

Il s’agit notamment de la grippe saisonnière et de la bactérie Mycoplasma pneumoniae, qui à son tour provoque des infections des voies respiratoires, ont indiqué les autorités sanitaires chinoises. Aucun nouveau coronavirus n’a été détecté et aucun décès n’a été signalé.

Quant au H5N1, également appelé grippe aviaire et grippe aviaire, plusieurs pays d’Asie et d’Asie du Sud-Est ont signalé des épidémies en 2023.

Des enfants, dont beaucoup ont apparemment contracté des maladies respiratoires depuis la mi-octobre, reçoivent une perfusion dans un hôpital de Pékin, le 23 novembre 2023. (Jade Gao/AFP)

En Indonésie, une seule épidémie de H5N1 a entraîné l’infection de 4 400 canards rien qu’au Kalimantan, bien qu’il n’y ait eu aucun cas connu de transmission humaine.

Au Cambodge, deux personnes sont mortes du H5N1, la première transmission humaine signalée depuis 2014. Les autorités ont annoncé une importante épidémie de H5N1 dans un troupeau de volailles en novembre près de la frontière vietnamienne. Pourtant, aucune transmission humaine n’a été signalée, et il n’y a aucune preuve de propagation de la grippe aviaire au Vietnam.

Les autorités chinoises ont également signalé des épidémies de H5N1 en juillet. Il y a eu six transmissions humaines d’une autre variante de la grippe aviaire, H5N6, en 2023 en Chine. La transmission humaine la plus récente,…

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L'ONU appelle au sauvetage de centaines de Rohingyas dont les bateaux dérivent

Ils sont coincés à bord de deux navires en panne « qui dérivent en mer d’Andaman » bordant les côtes birmanes, indonésiennes et thaïlandaises.

L’emplacement précis des navires est inconnu. Les Nations Unies ont appelé, samedi 2 décembre, à secourir des centaines de Rohingyas coincés à bord de deux bateaux en panne « qui dérivent en mer d’Andaman » bordant les côtes birmanes, indonésiennes et thaïlandaises. Le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a appelé les pays voisins « à déployer rapidement toutes leurs capacités de recherche et de sauvetage en réponse aux navires en détresse signalés, avec des centaines de Rohingyas à bord risquant de périr ».

Des milliers de Rohingyas, pour la plupart musulmans, persécutés en Birmanie, leur pays d’origine à majorité bouddhiste, risquent leur vie dans des voyages en mer longs et coûteux – souvent sur des bateaux en mauvais état – pour tenter d’atteindre la Malaisie ou l’Indonésie.

Environ 400 passagers

Les deux bateaux transportent environ 400 passagers, a précisé le HCR, qui s’inquiète d’une possible pénurie de nourriture et d’eau à bord, ajoutant « qu’il existe un risque important de décès dans les prochains jours si les personnes ne sont pas secourues et débarquées en lieu sûr ». Selon l’agence, les deux bateaux surpeuplés, tombés en panne de moteur, « dérivent désormais (…) en mer d’Andaman ». On ignore quand et d’où ils sont partis.

Environ un million de Rohingyas habitent des camps de réfugiés au Bangladesh, dont beaucoup ont fui la Birmanie voisine après la répression militaire de 2017. Malgré les risques, les conditions de vie misérables dans ces camps surpeuplés poussent de nombreuses personnes à fuir par la mer.

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La Chine alerte sur les risques d'une nouvelle "Guerre froide"

Lors de sommets en Indonésie où sont réunis des dirigeants de pays d’Asie du Sud-Est, le Premier ministre chinois appelle les grandes puissances à contrôler leurs différends.

« Ne pas choisir de camp ». Le Premier ministre chinois Li Qiang a fait cette recommandation aux grandes puissances et dirigeants d’Asie du Sud-Est, réunies mercredi 6 septembre, lors de sommets de l’Asean en Indonésie. Il s’agit selon lui « d’empêcher une nouvelle Guerre froide ».

« Des désaccords et des disputes peuvent surgir entre les pays à cause de malentendus », a affirmé Li Qiang, en s’adressant particulièrement à son homologue japonais, au président sud-coréen et aux dirigeants de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est. Les « intérêts divergents » doivent, selon le Premier ministre chinois, être maintenus sous contrôle et les puissances ne doivent pas « s’opposer à la confrontation entre blocs ».  

Pékin avait déjà exprimé des inquiétudes au sujet de la politique américaine, qui encourage la formation de blocs régionaux comme le Quad (avec le Japon, l’Australie et l’Inde) ou encore l’alliance militaire Aukus, nouée entre les Etats-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni. Washington et Pékin continuent notamment de s’opposer sur les questions liées à Taïwan, la mer de Chine méridionale ainsi que sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

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