La lutte contre des médicaments à base de fœtus humain

Des capsules de poudre aphrodisiaque à base de fœtus humain ? La police et les services de santé ont reçu l’ordre, au Vietnam, d’en interdire la circulation.

Des gélules de poudre aphrodisiaque à base de fœtus humain ? La police et les services de santé ont reçu l’ordre, au Vietnam, d’en interdire la circulation.

Ce sordide commerce a été découvert en Corée du Sud avec la saisie, par les services des douanes, de 17.450 gélules à base de fœtus ou de déchets humains. Ces capsules, présentées comme des revigorants, ont été trouvées dans les bagages de voyageurs ou dans des courriers postaux. Les Sud-Coréens disent qu’elles sont fabriquées dans le nord-est chinois et que des ressortissants sud-coréens sont les responsables des tentatives d’exportation.

La Chine, où la politique de l’enfant unique prévaut encore, a rapidement indiqué qu’aucune gélule de ce type circulait sur son territoire. Mais le Vietnam a choisi la prudence. Si aucune gélule n’a été repérée sur ses marchés, sa frontière terrestre avec le géant chinois reste très poreuse. Ordre a donc été donné à la police et aux services de santé de renforcer les contrôles. Le public a été, de son côté, invité à écarter les médicaments d’origine douteuse.

La douane sud-coréenne a également rapporté,  selon le site Vietnamnet.net, que le processus «horrifiant» de fabrication de la poudre impliquait l’émiettement au couteau de débris humains avant de les passer dans un four avant leur séchage. Les gélules seraient porteuses de microbes. Personne n’a fait état de la présence de ces gélules au Laos, au Cambodge, en Birmanie ou en Thaïlande.