Les autorités indonésiennes ont annoncé de premières sanctions après la bousculade meurtrière survenue ce week-end dans un stade en Indonésie, un des pires drames de l’histoire du football. Le mouvement de foule a fait 125 morts, dont 32 enfants, et plus de 300 blessés, dont certains sont dans un état critique, dans les hôpitaux de la ville de Malang, dans l’est de l’île de Java.
Face à la colère du public, le porte-parole de la police nationale Dedi Prasetyo a annoncé le limogeage du chef de la police de la ville de Malang, Ferli Hidayat, et la suspension de neuf policiers. Le ministre chargé de la sécurité, Mahfud MD, avait appelé plus tôt la police indonésienne à « identifier » les personnes qui « ont perpétré les crimes », et à sévir.