L’épidémie n’est pas terminée en Chine, selon un expert sanitaire de premier plan

L’épidémie actuelle en Chine n’est pas terminée et est maintenant entrée dans une nouvelle phase, a déclaré le 2 avril l’épidémiologiste en chef du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ; cette déclaration contredisant le récit officiel de Pékin selon lequel le virus a été contenu est assez surprenante.

Zeng Guang a déclaré au journal d’État chinois Health Times que le virus du PCC* est susceptible d’infecter davantage de personnes.

« Le nouveau coronavirus s’est répandu dans plus de 200 pays et a infecté beaucoup plus de personnes que le SRAS[syndrome respiratoire aigu sévère]. Au final, le virus peut infecter plus de 100 fois plus de personnes que le SRAS », a-t-il déclaré.

Le SRAS a été découvert pour la première fois dans la province chinoise de Guangdong en 2002, puis s’est propagé à Hong Kong et dans d’autres villes après la dissimulation des informations sur l’épidémie par les autorités chinoises. Le nombre officiel de décès dans le monde est d’environ 800, mais le chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé en raison de la dissimulation de la Chine.

COUVERTURE SPÉCIALE  : VIRUS DU PCC

Selon M. Zeng Guang, l’épidémie en Chine est encore grave.

« La phase actuelle consiste à empêcher les personnes infectées d’entrer en Chine et à contrôler les nouvelles infections domestiques », a déclaré M. Guang. « [Nous devrions] maintenir notre capacité à trouver des patients à un stade précoce, à contrôler l’épidémie lorsqu’elle se déclare et à prévenir la prochaine grande épidémie. »

Le 2 avril, les autorités de Pékin ont affirmé qu’il n’y avait pas d’infections domestiques et seulement 35 cas importés. Cependant, les citoyens chinois sont incrédules face à ces chiffres, d’après certaines interviews d’Epoch Times.

Un homme portant une combinaison de protection fait du vélo dans une rue de Wuhan, en Chine, le 1er avril 2020. (HECTOR RETAMAL/AFP via Getty Images)

Discours contradictoires

Après avoir initialement écarté les inquiétudes concernant la propagation du virus par des porteurs asymptomatiques, le régime de Pékin a commencé à annoncer le nombre total de porteurs asymptomatiques – c’est-à-dire les personnes dont le test de dépistage du virus est positif mais qui ne présentent pas de symptômes – le 1er avril.

Le lendemain, Wu Zunyou, spécialiste en chef des maladies épidémiques au CDC chinois, a déclaré lors d’une conférence de presse organisée par le gouvernement central : « Il y a une faible possibilité que des porteurs asymptomatiques provoquent une épidémie [en Chine]. Les porteurs asymptomatiques ne propageront pas le virus dans la société. »

Wu Zunyou a affirmé qu’une étude réalisée à Ningbo, dans la province du Zhejiang, en Chine orientale, a montré que « chaque porteur asymptomatique peut seulement infecter à peine une personne ».

Cela contredit les paroles des hauts responsables du Parti qui soulignent l’importance de détecter les porteurs asymptomatiques.

Un passager montre un code QR vert sur son téléphone pour indiquer son état de santé à la sécurité à son arrivée à la gare de Wenzhou, dans le…

Source link