Haro sur les mâles de Singapour

Une actrice de l’île-Etat se lamente à propos des lacunes de ses compatriotes masculins qu’elle juge immatures.

Une actrice de l’île-Etat se lamente à propos des lacunes de ses compatriotes masculins qu’elle juge immatures

L’actrice singapourienne Felicia Chin, jusqu’à récemment une des stars de la firme MediaCorp, a dit tout le mal qu’elle pensait des hommes de la cité-Etat dans un entretien au magazine féminin Nuyou, de langue chinoise. Pour l’artiste âgée de 27 ans, les Singapouriens sont «matérialistes, arrogants et superficiels». «Il est difficile de trouver des hommes mûrs et fiables comme ceux de la génération de mon père», a-t-elle ajouté. Devenue actrice à temps partiel, Felicia Chin suit des cours d’économie à l’Université nationale de Singapour. Elle a précisé que tous ses anciens petits amis étaient Singapouriens, mais s’est plainte de ce que, pour la plupart, «ils étaient focalisés sur l’argent et sur les signes extérieurs du succès».

Ces confidences ont provoqué des réactions de défense de personnalités des médias. Lin Pei Fen, une DJ populaire, a rétorqué que l’obsession des signes extérieurs de richesse «est un trait nécessaire de la vie à Singapour» et qu’elle-même était «attirée par les hommes qui savaient se montrer arrogants quand il le fallait». Teo Ser Lee, ancienne reine de beauté, a considéré que les propos de Felicia Chin étaient une «généralisation sans nuances» et a indiqué avoir rencontré des «Singapouriens humbles, qui travaillent dur pour chaque dollar». Loin de se sentir culpabilisée, Felicia Chin persiste, disant qu’elle préfère les «hommes mûrs qui ont roulé leur bosse» et n’écarte pas l’idée de «sortir avec un étranger». A bon entendeur…