Gestion des catastrophes: bons points de l’OMS à la région

L’Organisation mondiale de la santé se félicite des progrès enregistrés dans la gestion des catastrophes naturelles. Un bilan encourageant.

L’Organisation mondiale de la santé se félicite des progrès enregistrés dans la gestion des catastrophes naturelles. Un bilan encourageant.

«Les communautés ont été, largement, la source d’idées innovantes concernant une meilleure gestion des risques pour la santé lors de désastres ou de situations d’urgence. Les pays ont également renforcé les services en charge de la gestion des désastres. La coordination de la préparation avec plusieurs secteurs, y compris les ONG et le secteur privé, s’est nettement améliorée au cours des récentes années», a déclaré Samlee Plianbangchang, directeur de l’OMS pour l’Asie du sud-est, lors d’un séminaire, début juin à Bangkok.

La région est très exposée aux catastrophes naturelles. Les plus récentes crises ont été le tsunami de décembre 2004 en Indonésie et dans l’Océan indien,  le séisme de 2006 à Yogjakarta, les cyclones Sidr au Bangladesh et Nargis au Myanmar (Birmanie), les inondations en Thaïlande en 2011.  L’OMS estime que le tsunami de 2004 a représenté, dans la région, un tournant en ce qui concerne la gestion des désastres.

«Les pays ont établi leur capacité [de gestion] en tirant les leçons du tsunami de 2004. Ce fait a été clairement démontré lors du séisme de 8,7 sur l’échelle de Richter qui a affecté la côté d’Atjeh, en Indonésie, le 11 avril 2012», a estimé l’OMS dans une déclaration, en expliquant : «Le séisme a duré plus de quatre minutes et le tremblement de terre a été ressenti en Inde, en Thaïlande, aux Maldives et au Sri Lanka. Contrairement à ce qui s’est passé en 2004, les gens ont été évacués vers des terrains plus élevés, ce qui a sauvé des centaines de vies».