Des enseignants qui ne valent pas la moyenne

L’enseignement, en Indonésie, est un secteur en retard. Des tests de connaissances auxquels ont été soumis les enseignants le confirment.

L’enseignement, en Indonésie, est un secteur en retard. Des tests de connaissances auxquels ont été soumis les enseignants le confirment.

Triste constat: des tests de compétence auxquels ont été soumis 98,3% des 285 884 enseignants indonésiens ont montré que leur note était de 4,2 sur 10, soit inférieure à la moyenne, a récemment rapporté le Jakarta Globe. «Le score moyen est médiocre. Toutefois, d’une certaine façon, je suis satisfait de la pléthore de mauvais résultats car cela prouve que ces derniers sont fiables. Si la moyenne avait été plus élevée, j’aurais eu des doutes », a réagi Muhammad Nuh, ministre indonésien de l’Éducation et de la culture.

L’éducation nationale, estime le quotidien anglophone de Jakarta, est « depuis longtemps la cible de critiques » : fabrication de «CV hors de propos» ; corruption ; tricheries très répandues lors des examens ; infrastructures insuffisantes. Cette fois, c’est le personnel qui n’est pas à la hauteur. La formation des enseignants va se renforcer, a annoncé Mohammad Nuh, notamment lors de stages prévus en mai et en juin.

Les meilleurs enseignants – ou les moins mauvais – sont à Yogyakarta, la ville universitaire. Viennent ensuite : Jakarta, Java Est, Java Central. En dernière position se trouvent les Moluques.

Fin décembre 2011, le président Susilo Bambang Yudhoyono avait jugé que l’instruction publique avait «fait de nombreux progrès mais qu’il restait encore bien des améliorations à réaliser.»