Après l’attentat de Kaboul, la colère face à l’incapacité du pouvoir à enrayer les violences

L’Afghanistan appartient à ces quelques lieux sur terre où le pire ne semble pas avoir de fin. Un attentat-suicide a, de nouveau, samedi 27 janvier, semé terreur et désolation au cœur de la capitale, Kaboul, après qu’une ambulance piégée a explosé dans un quartier commerçant, à la mi-journée. Dans la soirée, le ministère de la santé faisait état de 95 morts et de 158 blessés, un bilan très provisoire au regard du grand nombre de graves blessures constatées par les médecins.

L’attaque a été revendiquée par les talibans sur le service de messagerie WhatsApp. « Un martyr a fait sauter sa voiture piégée près du ministère de l’intérieur, où se trouvaient de nombreuses forces de police », écrit Zabihullah Mujahid,…

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