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Actu Indonésie Singapour

Le pape François en visite au Timor oriental dans le cadre d'une tournée marathon

Après l’Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le souverain pontife a atterri lundi à Dili pour la troisième étape de son voyage en Asie-Pacifique.

Le pape François est arrivé lundi 9 septembre au Timor oriental, où il a été accueilli par une foule immense et démonstrative massée le long des routes de Dili, capitale de ce pays à majorité catholique, où sa visite suscite une ferveur hors normes. La dernière visite papale au Timor oriental remonte à Jean-Paul II en 1989, alors que le pays était encore sous occupation indonésienne.

Après l’Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le souverain pontife a atterri à 14h20 (heure locale) à Dili pour la troisième étape de la tournée marathon du pape en Asie-Pacifique, la plus longue et lointaine de son pontificat, qui se poursuivra mercredi à Singapour et s’achèvera vendredi.

Le pape, apparu en bonne forme malgré un rythme effréné depuis une semaine, a été accueilli par le président Jose Ramos-Horta à l’aéroport, fermé aux vols civils pour trois jours. Il a ensuite été acclamé par des dizaines de milliers de personnes portant des drapeaux et parapluies officiels aux couleurs jaune et blanc du Vatican et frappés des blasons des deux Etats et du logo de la visite.

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Actu Chine

La Chine accueille avec faste les dirigeants africains à qui elle entend moins prêter

Plusieurs dizaines de chefs d’État et de gouvernement africains participent du 4 au 6 septembre au sommet Chine/Afrique. L’empire du milieu devrait renforcer sa présence sur le continent en signant de nouveaux accords et de nouveaux prêts.

La Chine est évidemment déjà très présente sur le continent africain, mais devrait encore renforcer sa présence. Cependant, la politique africaine de la Chine évolue et n’est plus la même qu’autrefois.

Depuis le début des années 2010, la Chine a déversé en Afrique, des dizaines de milliards de dollars. De l’Angola à Djibouti en passant par la RDC et le Kenya : 100 000 kilomètres de routes et d’autoroutes ont été construits ainsi que 10 000 kilomètres de voies ferrées, des centaines de ports et des centrales hydroélectriques. Ce sont des prêts massifs à l’Afrique qui ont permis de financer ces mégaprojets.

Les temps ont changé et aujourd’hui, la Chine n’a plus vraiment les moyens de dépenser sans compter. L’économie chinoise connaît une période de ralentissement depuis le Covid et dans ces conditions, le régime communiste ne peut pas se permettre de prendre des risques financiers inconsidérés.

Il faudra attendre la fin du sommet pour voir le montant des nouveaux prêts qui seront accordés cette année, mais le niveau sera très loin de ce qui était annoncé par exemple en 2016, avec près de 30 milliards de dollars de prêts pour l’Afrique. En 2023, il y avait eu 4,6 milliards de prêts offerts par Pékin.

Une nouvelle stratégie chinoise

En 2023, lors du forum des Nouvelles routes de la soie à Pékin, les Chinois avaient donné un avant-goût en annonçant vouloir désormais donner la priorité à des projets de plus petite taille, moins risqués financièrement et plus respectueux de l’environnement.

La Chine veut financer des projets axés sur l’aide directe aux populations avec davantage de programmes, par exemple pour lutter contre la pauvreté. Souvent critiqué pour sa main mise sur…

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Actu Chine

Mitoma et Endo marquent et le Japon écrase la Chine 7-0 en éliminatoires de la Coupe du monde

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Actu

Les législateurs indonésiens abandonnent leur projet de modification de la loi électorale en raison des manifestations

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Actu Inde

La Malaisie amende sa "diplomatie de l'orang-outan", préférant finalement garder ses primates en liberté

En proposant aux pays lui achetant de l’huile de palme d’accueillir des orang-outans, la Malaisie voulait sensibiliser ces puissances importatrices à la préservation de son environnement.

Les primates pourront rester dans leur habitat naturel. La Malaisie a appelé, lundi 19 août, les pays à qui elle avait un temps promis d’offrir des orangs-outans à renoncer à ces cadeaux, pour finalement laisser ces animaux en liberté. En mai dernier, Kuala Lumpur avait annoncé qu’elle offrirait ces grands singes, menacés d’extinction, aux puissances qui achètent son huile de palme, notamment l’Union européenne et l’Inde.

Deuxième producteur mondial d’huile de palme, la Malaisie mettait ainsi en balance cette activité très lucrative pour son économie et la protection des primates. Sa « diplomatie de l’orang-outan » avait provoqué un tollé chez les défenseurs de l’environnement, malgré l’appel du ministre malaisien des matières premières auprès de toute la filière : il les invitait à collaborer avec des associations de protection de la biodiversité, pour préserver l’habitat de l’espèce. L’huile de palme est notamment utilisée dans les produits alimentaires transformés ainsi que dans les cosmétiques. 

Au-delà de cette annonce, le ministre malaisien des Matières premières, cité par plusieurs médias malaisiens, rapport également que des parcelles de forêt « à haute valeur de conservation » seront désormais préservées sur des plantations de palmiers à huile. « Ces zones permettent aux orangs-outans de se déplacer librement, de trouver de la nourriture et de se reproduire sans interférence de la part des humains ou d’autres activités », a-t-il notamment déclaré.

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Actu Inde

L'Inde choquée par un nouveau meurtre de femme, une interne d'hôpital en pleine garde de nuit

Des milliers de manifestants se révoltent depuis plusieurs jours contre le meurtre d’une interne de médecine sur son lieu de travail il y a une semaine. L’autopsie a révélé des traces de viol. Un homme a été arrêté mais la famille soupçonne un viol collectif.

En Inde, une jeune femme âgée de 31 ans a été violée et assassinée, vendredi 9 août, sur son lieu de travail, un hôpital de Calcutta. Elle a été retrouvée avec des blessures sur tout le corps dans une salle de réunion, où elle cherchait sans doute à prendre une pause. Elle était en poste depuis 36h. L’autopsie a aussi révélé qu’elle avait été violée.

Une enquête qui traîne

Mais la façon dont ce dossier a été traité est aussi révélatrice des maux de la société indienne. D’ailleurs, des manifestations ont eu lieu tôt ce matin en Inde, à Calcutta et ailleurs, pour crier le sentiment d’abandon et d’indifférence trop souvent ressenti face aux violences faites aux femmes. Des milliers de personnes, surtout des femmes, ont brandi des pancartes où on pouvait lire « Pendez le violeur », « Sauvez les femmes », « Nous voulons la justice » ou « Reclaim the night » (« Reconquérir la nuit »). Les médecins de l’hôpital ont participé eux aussi. Et jeudi 15 août au matin, le Premier ministre, Narendra Modi, a demandé des sanctions plus fortes pour les agresseurs de femmes et des enquêtes plus rapides.

En effet, beaucoup de questions entourent l’enquête depuis le meurtre. La première concerne le corps de la jeune femme, qui a été retrouvé clairement abîmé. « La police, fidèle à son caractère, comme beaucoup de gens à Calcutta en conviendraient, écrit le Telegraph India, a jugé opportun d’ouvrir une enquête pour meurtre seulement après que les parents se sont plaints. » Jusque-là, la thèse du suicide circulait !

Un viol collectif étouffé par la police locale

Un homme a été arrêté, un bénévole qui travaillait au sein de l’hôpital. Mais pour la famille, et…

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"C'est la loi de la foule" : le fils de la Première ministre déchue du Bangladesh dénonce la pression des manifestants

Sheikh Hasina se trouve dans un lieu tenu secret et ne s’est pas exprimée publiquement depuis son arrivée lundi sur une base militaire proche de New Delhi, après les manifestations massives qui ont porté jeudi Muhammad Yunus, 84 ans, à la tête du gouvernement.

Le fils de Sheikh Hasina, la Première ministre déchue du Bangladesh, a dénoncé, dimanche 11 août, « la loi de la foule » qui a gagné le pays, selon lui. En référence au remplacement d’anciens proches de sa mère, comme le chef national de la police, le gouverneur de la banque centrale et le président de la Cour suprême, il a lâché : « Si la foule dit demain : ‘Non, nous voulons le départ de cette personne du gouvernement intérimaire’, il faudra qu’elle parte. »

Depuis Washington, où il vit, Sajeeb Wazed Joy, 53 ans, a mis en garde les dirigeants intérimaires contre un possible « chaos » si des élections ne sont pas organisées rapidement. « Il est dans leur intérêt d’organiser des élections (…) pour revenir à un gouvernement légitime qui jouit de la légitimité du peuple et d’une véritable autorité », a déclaré l’ex-conseiller de sa mère.

Le quinquagénaire a tenu à remercier le gouvernement indien de Narendra Modi « pour avoir sauvé la vie » de sa mère et assurer sa sécurité. Sheikh Hasina se trouve dans un lieu tenu secret. Elle ne s’est pas exprimée publiquement depuis son arrivée, lundi, sur une base militaire proche de New Delhi, après les manifestations massives qui ont porté jeudi l’économiste et prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, 84 ans, à la tête du gouvernement.

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Actu

Au Bangladesh, Muhammad Yunus a prêté serment en tant que chef du gouvernement intérimaire

Officiellement, les fonctions de cet économiste de 84 ans seront celles de « conseiller en chef » du gouvernement.

Quelques jours seulement après l’éviction de la Première ministre Sheikh Hasina, le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a prêté serment, jeudi 8 août, en tant que chef du gouvernement intérimaire du Bangladesh. « Je défendrai, soutiendrai et protégerai la Constitution », a-t-il déclaré, au cours de la cérémonie de prestation de serment au palais présidentiel dans la capitale Dacca, ajoutant qu’il remplirait ses fonctions « avec sincérité ».


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Officiellement, les fonctions de cet économiste, âgé de 84 ans, seront celles de « conseiller en chef » du gouvernement. Etaient présents à ses côtés des responsables politiques, des personnalités de la société civile, des généraux et des diplomates. Une douzaine de membres du nouveau gouvernement, qui sont officiellement des « conseillers » et non des ministres, ont également prêté serment. Parmi eux, Nahid Islam et Asif Mahmud, les principaux dirigeants du mouvement étudiant qui a engendré, début juillet, des manifestations ayant abouti à la fuite en hélicoptère lundi de Sheikh Hasina.

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