Les législateurs indonésiens abandonnent leur projet de modification de la loi électorale en raison des manifestations
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En proposant aux pays lui achetant de l’huile de palme d’accueillir des orang-outans, la Malaisie voulait sensibiliser ces puissances importatrices à la préservation de son environnement.
Les primates pourront rester dans leur habitat naturel. La Malaisie a appelé, lundi 19 août, les pays à qui elle avait un temps promis d’offrir des orangs-outans à renoncer à ces cadeaux, pour finalement laisser ces animaux en liberté. En mai dernier, Kuala Lumpur avait annoncé qu’elle offrirait ces grands singes, menacés d’extinction, aux puissances qui achètent son huile de palme, notamment l’Union européenne et l’Inde.
Deuxième producteur mondial d’huile de palme, la Malaisie mettait ainsi en balance cette activité très lucrative pour son économie et la protection des primates. Sa « diplomatie de l’orang-outan » avait provoqué un tollé chez les défenseurs de l’environnement, malgré l’appel du ministre malaisien des matières premières auprès de toute la filière : il les invitait à collaborer avec des associations de protection de la biodiversité, pour préserver l’habitat de l’espèce. L’huile de palme est notamment utilisée dans les produits alimentaires transformés ainsi que dans les cosmétiques.
Au-delà de cette annonce, le ministre malaisien des Matières premières, cité par plusieurs médias malaisiens, rapport également que des parcelles de forêt « à haute valeur de conservation » seront désormais préservées sur des plantations de palmiers à huile. « Ces zones permettent aux orangs-outans de se déplacer librement, de trouver de la nourriture et de se reproduire sans interférence de la part des humains ou d’autres activités », a-t-il notamment déclaré.
Des milliers de manifestants se révoltent depuis plusieurs jours contre le meurtre d’une interne de médecine sur son lieu de travail il y a une semaine. L’autopsie a révélé des traces de viol. Un homme a été arrêté mais la famille soupçonne un viol collectif.
En Inde, une jeune femme âgée de 31 ans a été violée et assassinée, vendredi 9 août, sur son lieu de travail, un hôpital de Calcutta. Elle a été retrouvée avec des blessures sur tout le corps dans une salle de réunion, où elle cherchait sans doute à prendre une pause. Elle était en poste depuis 36h. L’autopsie a aussi révélé qu’elle avait été violée.
Une enquête qui traîne
Mais la façon dont ce dossier a été traité est aussi révélatrice des maux de la société indienne. D’ailleurs, des manifestations ont eu lieu tôt ce matin en Inde, à Calcutta et ailleurs, pour crier le sentiment d’abandon et d’indifférence trop souvent ressenti face aux violences faites aux femmes. Des milliers de personnes, surtout des femmes, ont brandi des pancartes où on pouvait lire « Pendez le violeur », « Sauvez les femmes », « Nous voulons la justice » ou « Reclaim the night » (« Reconquérir la nuit »). Les médecins de l’hôpital ont participé eux aussi. Et jeudi 15 août au matin, le Premier ministre, Narendra Modi, a demandé des sanctions plus fortes pour les agresseurs de femmes et des enquêtes plus rapides.
En effet, beaucoup de questions entourent l’enquête depuis le meurtre. La première concerne le corps de la jeune femme, qui a été retrouvé clairement abîmé. « La police, fidèle à son caractère, comme beaucoup de gens à Calcutta en conviendraient, écrit le Telegraph India, a jugé opportun d’ouvrir une enquête pour meurtre seulement après que les parents se sont plaints. » Jusque-là, la thèse du suicide circulait !
Un viol collectif étouffé par la police locale
Un homme a été arrêté, un bénévole qui travaillait au sein de l’hôpital. Mais pour la famille, et…
Sheikh Hasina se trouve dans un lieu tenu secret et ne s’est pas exprimée publiquement depuis son arrivée lundi sur une base militaire proche de New Delhi, après les manifestations massives qui ont porté jeudi Muhammad Yunus, 84 ans, à la tête du gouvernement.
Le fils de Sheikh Hasina, la Première ministre déchue du Bangladesh, a dénoncé, dimanche 11 août, « la loi de la foule » qui a gagné le pays, selon lui. En référence au remplacement d’anciens proches de sa mère, comme le chef national de la police, le gouverneur de la banque centrale et le président de la Cour suprême, il a lâché : « Si la foule dit demain : ‘Non, nous voulons le départ de cette personne du gouvernement intérimaire’, il faudra qu’elle parte. »
Depuis Washington, où il vit, Sajeeb Wazed Joy, 53 ans, a mis en garde les dirigeants intérimaires contre un possible « chaos » si des élections ne sont pas organisées rapidement. « Il est dans leur intérêt d’organiser des élections (…) pour revenir à un gouvernement légitime qui jouit de la légitimité du peuple et d’une véritable autorité », a déclaré l’ex-conseiller de sa mère.
Le quinquagénaire a tenu à remercier le gouvernement indien de Narendra Modi « pour avoir sauvé la vie » de sa mère et assurer sa sécurité. Sheikh Hasina se trouve dans un lieu tenu secret. Elle ne s’est pas exprimée publiquement depuis son arrivée, lundi, sur une base militaire proche de New Delhi, après les manifestations massives qui ont porté jeudi l’économiste et prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, 84 ans, à la tête du gouvernement.
Officiellement, les fonctions de cet économiste de 84 ans seront celles de « conseiller en chef » du gouvernement.
Quelques jours seulement après l’éviction de la Première ministre Sheikh Hasina, le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a prêté serment, jeudi 8 août, en tant que chef du gouvernement intérimaire du Bangladesh. « Je défendrai, soutiendrai et protégerai la Constitution », a-t-il déclaré, au cours de la cérémonie de prestation de serment au palais présidentiel dans la capitale Dacca, ajoutant qu’il remplirait ses fonctions « avec sincérité ».
Officiellement, les fonctions de cet économiste, âgé de 84 ans, seront celles de « conseiller en chef » du gouvernement. Etaient présents à ses côtés des responsables politiques, des personnalités de la société civile, des généraux et des diplomates. Une douzaine de membres du nouveau gouvernement, qui sont officiellement des « conseillers » et non des ministres, ont également prêté serment. Parmi eux, Nahid Islam et Asif Mahmud, les principaux dirigeants du mouvement étudiant qui a engendré, début juillet, des manifestations ayant abouti à la fuite en hélicoptère lundi de Sheikh Hasina.
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Le 13 Heures vous emmène au Sri Lanka, l’un des trésors de l’Océan Indien. C’est la nouvelle vie qu’ont choisie Robin et David, deux Bordelais qui ont tout quitté pour s’installer dans un village de pêcheurs.
Bercé par le bruit constant des vagues sous le soleil, le quotidien de Robin Maillard a de quoi faire des envieux. C’est au milieu des rizières et des cocotiers du sud du Sri Lanka que ce Français de 35 ans a refait sa vie il y a quatre ans. Le Bordelais est venu chercher le soleil. Il est désormais cuisinier dans un restaurant français. Avec ses collègues sri lankais, il prépare chaque jour des produits locaux.
Tout quitter sur un coup de tête
Robin ne connaissait rien du pays avant de s’y installer. C’est le goût du défi qui l’a poussé à tout quitter : son travail, son appartement et ses proches. Tout s’est fait en moins d’un mois. Il ne regrette pas : « La vue de mon bureau est vraiment belle », sourit-il. Cette vue, il la doit à un autre Bordelais, David Ducroc. C’était son idée d’ouvrir un établissement en bord de mer.
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