La peur d’une roquette nord-coréenne de longue portée

Barack Obama participe à Séoul à une réunion de 50 Etats sur la sécurité nucléaire. Le souci majeur : réagir face au projet de lancement d’une roquette par Pyongyang.

Barack Obama participe à Séoul à une réunion de 50 Etats sur la sécurité nucléaire. Le souci majeur : réagir face au projet de lancement d’une roquette par Pyongyang.

La roquette nord-coréenne aurait une portée suffisante pour atteindre les Philippines et même l’Indonésie même si elle n’est, officiellement, chargée que de placer en orbite un satellite. Elle doit être lancée entre les 12 et 16 avril 2012, à l’occasion des célébrations du centième anniversaire de la naissance de Kim Il-sung, fondateur du régime. Selon un porte-parole militaire sud-coréen, des satellites-espion ont repéré le déplacement d’une roquette du type Unha-3, de longue portée, vers son site de lancement aménagé dans le nord-ouest coréen.

Deuxième du genre – un premier avait eu lieu en 2010 –, ce sommet, les 26 et 27 mars, a pour objet de s’assurer que l’arme nucléaire ne tombe pas dans les mains de terroristes. Mais la priorité, cette année, est la menace nucléaire que représente la Corée du Nord. Avant sa rencontre, le 26 mars, avec le président chinois Hu Jintao, Obama s’est rendu sur la zone démilitarisée, où sont stationnées des troupes américaines, et a mis en garde les Nord-Coréens, les tirs de missiles étant interdits par le Conseil de sécurité de l’ONU. «Ils doivent comprendre qu’un mauvais comportement ne peut être récompensé», a-t-il dit tout en ajoutant que la Chine n’a pas contribué à modifier l’attitude de Pyongyang.  Nouvelle phase de tension.